Partout, les quartiers d’habitat spontanés continuent à s’étendre dans les zones périphériques de Kati.Une anthropisation accélérée du milieu urbain est caractérisé par un accroissement des surfaces imperméables et une diminution de la couverture végétale. Dans ce contexte, il convient de comprendre le processus d’urbanisation et son impact sur le couvert végétal dans la commune urbaine de Kati. Nous avons procédé a des collectes auprès des populations concernées ainsi que des entretiens avec des spécialistes de l’urbanisation (Cercle, Mairie), des spécialistes du génie rural, des services des eaux et forêts. Cette étude nous a permis de mettre en évidence les raisons et les conséquences de l’urbanisation dans la commune urbaine de Kati. Les résultats de notre étude révèlent que suite aux calamités et les revenus maigres de l’activité de la campagne, beaucoup d’individus quittent les terroirs afin de se débrouiller en ville et finissent par s’installer en construisant des maisons dans la ville ou aux alentours des villes. Bamako devenant un pôle d’attraction, à l’instar des fonctionnaires retraités, les jeunes venus pour des raisons d’études universitaires finissent par s’y installer. Des fois, suite aux traitements de maladie, certains finissent par prendre goût à la ville, et s’implante. A cela s’ajoute la volonté pour d’autres de vivre en ville. L’étude évoqueégalement que l’urbanisation à Kati ne se réalise pas selon les textes et lois : les limites environnementales ne sont pas respectées. Enfin elle démontre des impacts considérables sur le couvert végétal de la commune urbaine, liée à la variation pluviométriques ainsi que les risques de la sècheresse.