Cette recherche revêt un double objectif. Le premier consiste à identifier le référentiel d’évaluation dominant dans les pratiques enseignantes en Activités Physiques et Sportives Artistiques (APSA) d’opposition et de coopération. Le second cherche à examiner la nature des liens entre les caractéristiques sociodémographiques (sexe et ancienneté) des enseignants et le recours au référentiel d’évaluation. 102 enseignants titulaires d’un diplôme d’enseignement de l’EPS des collèges et lycées publics du Département de Brazzaville (République du Congo) ont répondu au questionnaire. Les fréquences des réponses ont servi au calcul des pourcentages qui à leur tour ont été comparées par le test de khi-deux. Les résultats obtenus ont révélé une centration des enseignants sur les référentiels non officiels (79%). En plus, une différence non significative entre les évocations des hommes et des femmes intervenant en EPS concernant l’usage des référentiels non officiels et officiels a été relevée (63,6% vs 62,2% ; khi-deux = 0,02 ; p-value = 0,9 > 0,05). Cependant, les enseignants font recours aux référentiels non officiels ce d’autant plus chez les novices que chez les chevronnés (86,7% vs 65% ; (khi-deux = 5,3* ; p-value = 0,02 < 0,05). Cette étude montre la non influence du sexe et l’influence de l’ancienneté sur l’utilisation des référentiels d’évaluation. Cette analyse mérite d’être approfondie sur les facteurs de résistance des enseignants d’EPS concernant le recours aux référentiels officiels, la validité ainsi que la fiabilité des référentiels non officiels et la gestion des évaluations en sports collectifs.