Face à la problématique du déficit récurrent en produits sanguins que connaissent de nombreux systèmes transfusionnels, des études sur les facteurs déterminants de la non-participation des populations ont fait ressortir entre autre un déficit d’incitation au don de sang. La présente étude avait pour l’objectif d’analyser les facteurs limitant la communication du CNTS. Cette étude transversale s’est déroulée dans 3 communes de Côte d’Ivoire abritant un Centre de Transfusion Sanguine à savoir Daloa, Treichville et Yamoussoukro. Les techniques de collecte de données utilisées sont les observations (participante et directe), l’entretien individuel (41 personnes-ressources interviewées), l’exploitation de 24 enregistrements du registre de réclamations et de suggestions. A l’issu des investigations, les facteurs limitant l’incitation au don de sang sont le dysfonctionnement des relations sociales internes et externes du CNTS. Il se traduit par une irrégularité et un contenu non incitatif des campagnes de communication, un déficit d’implication des différents acteurs et un déficit d’engagement politique.